Gatsby le magnifique

Francis Scott Fitzgerald

 
gatsby le magnifique

Nick et Gatsby viennent déjeuner chez Daisy et Tom. Jordan est également présente. Il fait une chaleur insupportable. Tom est au téléphone, visiblement avec Wilson, le mari de son amante. Daisy présente à Gatsby sa fille. Au détour d’un long regard, Tom réalise que Daisy est amoureuse de Gatsby. Il s’énerve et impose à tout le monde d’aller faire un tour à New York, malgré la chaleur accablante.

En voiture, Tom confesse à Nick et Jordan qu’il a compris. Ils s’arrêtent au garage de Wilson. Myrtle regarde par la fenêtre, verte de jalousie, et prend Jordan pour la femme de Tom. Wilson ne sait pas que Tom est l’amant de sa femme, mais il a découvert qu’elle en avait un, et annonce à Tom qu’il va l’emmener loin - c’est pour ça qu’il a besoin d’argent. A New York, tous les cinq louent une suite à l’hôtel Plaza. Une scène décisive à lieu. Tom, de plus en plus désagréable, fait des remarques désobligeantes à Gatsby, le forçant à avouer qu’il n’a pas étudié à Oxford, mais qu’il y est seulement allé pendant 5 mois, après la guerre. On apprend que Gatsby a fait fortune grâce à des drugstores (épiceries) dans lesquelles il a vendu de l’alcool sous le comptoir. Un des amis de Tom s’est même mêlé à ce commerce illégal, et a fait de la prison. Gatsby préparerait à présent un plus gros coup. Il éclate : « Elle vous a épousé parce que j’étais pauvre et qu’elle en avait assez de m’attendre. » Tom a déjà trompé Daisy (c’est pour cette raison qu’ils ont quitté Chicago). Mais Daisy finit par avouer à Gatsby qu’elle aussi aimé Tom. Pour Gatsby, c’est un choc. Les cinq personnages s’en vont. On apprend que Nick fête aujourd’hui ses trente ans.

En chemin, Tom, Nick et Jordan s’arrêtent devant le garage de Wilson où un drame vient de son produire : Myrtle a été écrasée, par une voiture « jaune » (celle de Gatsby). Wilson est complètement sous le choc. Tom essaie de masquer son émotion mais, sur la route, Nick l’entend sangloter. Devant la maison des Buchanan, Nick croise Gatsby. Il le méprise, le prenant pour un lâche, mais Gatsby lui révèle que c’est Daisy qui a écrasé Myrtle. Elle a insisté pour conduire, pensant que cela la calmerait. Gatsby attend à présent devant la maison pour s’assurer que Tom de ne la violente pas. Nick s’en va en taxi. Daisy et Tom sont à la cuisine : « Ils n’étaient pas heureux, et ni l’un nu l’autre n’avait touché au poulet ou à la bière ; pourtant, ils n’étaient pas malheureux non plus. »

Résumé du chapitre 7 - Gatsby le magnifique

Citations du chapitre 7 - Gatsby le magnifique

« Qu’allons-nous faire de nous cet après-midi, et demain, et les trente prochaines années ? s’écria Daisy. 

- Ne sois pas morbide, dit Jordan. La vie recommence en automne, quand l’air devient vif. »


« Leurs yeux se rencontrèrent et ils se regardèrent longuement ; ils étaient seuls au monde. A grand-peine, elle abaissa les yeux sur la table. » (Daisy et Gatsby)


« Elle venait de lui dire qu’elle l’aimait, et Tom Buchanan le vit. Il était stupéfait. »


« ‘’Sa voix est pleine d’argent’’, dit-il soudain. » (Gatsby à Nick, à propos de Daisy)


« (...) il avait découvert que Myrtle menait une sorte de vie à elle, dans un autre monde, et le choc de cette révélations l’avait rendu physiquement malade. » (A propos de Wilson)


« (...) il m’apparut que ce qui sépare le plus profondément les hommes n’est pas à chercher dans l’intelligence ou la race ; c’est la différence qui met d’un côté les malades et de l’autre les bien portants. » (Nick, à propos de Wilson)


« Je l’ai aimé autrefois, mais je t’aimais toi aussi. » (Daisy à Gatsby, à propos de Tom)


« Même en tête à tête, je ne pourrai pas dire que je n’ai jamais aimé Tom, avoua-t-elle sur un ton pitoyable. Ce ne serait pas vrai. » (Daisy, à Gatsby)


« J’avais trente ans. Devant moi s’étendait la route solennelle et menaçante d’une nouvelle décennie. » (Nick)


« Trente ans... L’assurance d’une décennie de solitude, une liste d’amis célibataires qui rait diminuant, un catalogue d’enthousiasmes qui irait s’appauvrissante, des cheveux s’éclaircissant... » (Nick)


« C’est ainsi que nous roulions vers la mort, dans la fraîcheur du jour finissant. » (Nick)


« Il était non pas son propre maître, mais le domestique de sa femme. » (Un voisin, à propos de Wilson et Myrtle)

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